Comment booster le sport français ?

Le DTN de la natation française, Claude Fauquet, rend les conclusions de sa mission sur le sport de haut niveau.Bernard Laporte avait mis la barre un peu haute. Pour faire grimper la France au classement des médailles lors des prochains Jeux, le secrétaire d’Etat aux Sports voulait doter la France d’un « Harvard » du sport de haut niveau, quelques semaines après la quinzaine de Pékin. Une bonne formule pour dire que l’Insep n’est pas forcément l’outil le mieux adapté. Et qu’une profonde réforme de l’élite est à envisager.

Dès son retour du Burundi, en fin de semaine, l’ancien sélectionneur du XV de France sera peut-être éclairé par les conclusions de son chargé de mission, Claude Fauquet. Depuis janvier, l’ancien DTN de la natation française planche sur les défis que doit relever le sport français. « Et cela ne concerne pas seulement l’Insep, même s’il faut lui donner une dimension digne de ses nouveaux murs. » En clair, malgré ses travaux de modernisation, la structure du bois de Vincennes, doit devenir un centre de pointe « en terme de logistique, de ressource et de recherche ».

De idées nouvelles

« L’idée est de se doter de tout ce qu’ont les grands pays modernes, analyse Fauquet. On voit ce que fait l’Australie, le Japon. Les Anglais aussi. En terme de compétitivité, on a des choses à améliorer. » Pour cela, le responsable de l’audit promet quelques suggestions novatrices. Mais ne souhaite pas en dire plus sur le contenu d’un rapport « très succinct ».

« Je vais rendre quelque chose qui pose vraiment le sens de la réforme du sport de haut niveau. Pour que le message soit bien compris. » Claude Fauquet devrait aussi apporter son expertise sur la question de l’apport des fonds du secteur privé, la réduction du nombre d’athlètes disposant du label « haut niveau » ou la fermeture annoncée de certains creps (centre régionaux d’éducation physique et sportive).

(Source : 20 Minutes)