Et si le traité de Lisbonne changeait la donne ?

La ratification du Traité de Lisbonne pourrait bien changer profondément la manière qu’à l’Union de considérer le sport dans son ensemble. Dossier sur la politique européenne du sport qui ne se résume pas à l’arrêt Bosman.

Les chiffres parlent d’eux même. D’après les services du Parlement européen, 60 % des ressortissants de l’Union européenne pratiquent une activité sportive. Plus de 700 000 clubs sportifs sont implantés dans les 27 États membres de l’UE et près de 15 millions de personnes travaillent dans le secteur sportif. Le sport génère ainsi des revenus correspondant à 3,4% de la richesse intérieure de l’Union. Bref, le sport est une des valeurs centrales des sociétés européennes.

Ce domaine est pourtant longtemps resté dans le giron des États et de la Cour de justice des Communautés européennes. La Cour a en effet marqué le sport, et en particulier le football, à la faveur de l’arrêt Bosman, une décision qui a bouleversé en profondeur le paysage footballistique européen.

Aujourd’hui, si l’Union européenne continue d’appréhender le football sous l’angle de la concurrence – et dans une moindre mesure, sous celui de l’éducation et de la formation – la ratification du Traité de Lisbonne pourrait bien changer profondément la manière qu’à l’Union de considérer le sport dans son ensemble. Ce traité contient en effet la base juridique nécessaire à la création d’une véritable politique européenne du sport.

Source : http://www.lesdessousdusport.fr