Le professeur Jean Bertsch n’a pas encore rendu sa copie (présentation le 18 avril prochain) qu’il provoque déjà quelques remous au sein du Mouvement Sportif.
L’ancien Président de la Conférence des Directeurs et Doyens d’UFR STAPS s’est vu confié en novembre dernier par les Ministres de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, de la Santé et de la Jeunesse et des Sports, et le Secrétaire d’Etat chargé des Sports et de la Vie Associative, la rédaction d’un rapport portant sur l’offre publique de formations sportives, ainsi que l’étude de faisabilité d’une Ecole Supérieure de Management du Sport à destination des dirigeants des Fédérations Sportives. On peut considérer au demeurant que la première étude s’impose, tellement il semble urgent de proposer aujourd’hui des pistes permettant de rationnaliser l’offre de formations susceptible d’être proposée par les différents acteurs du sport.
Le Président du CNOSF, Henri Serrandour, a cependant peu apprécié le fait de ne pas avoir été associé d’emblée, au nom du Mouvement Sportif, à la démarche engagée. Il l’a fait savoir au début du mois de mars à Roselyne Bachelot (Ministre de la santé, de la Jeunesse et des sports), mettant en avant le travail effectué par le Comité dans le cadre du COSMOS (Conseil Social du Mouvement Sportif) et plus récemment de l’IFOMOS (Institut de Formation du Mouvement Sportif). Depuis, un groupe de travail intitulé « Urgence Formation » composé de quelques Fédérations se réunit régulièrement dans le but de définir les contours d’une politique globale en matière d’emploi et de formation qui serait validée lors de la prochaine Assemblée Générale. Un exercice qui peut s’avérer toutefois un peu délicat car l’approche de la formation est loin d’être identique entre les 109 Fédérations qui sont réparties dans les quatre collèges du Comité.
(Source : Acteurs du sport)